Grâce à la nutrigénomique, les chercheurs pourront adapter la quantité de nutriments et de micronutriments dont chacun a besoin. Ce progrès majeur pourrait prévenir certaines maladies métaboliques comme le diabète grâce à la personnalisation du profil alimentaire. Décryptage.
La nutrigénomique en question
D’après l’INRA, la nutrigénomique « étudie les effets des nutriments et des micronutriments sur l’expression des gènes, ceci dans le but d’expliquer les effets de ces molécules sur notre métabolisme, sur notre santé ». Autrement dit, la nutrigénomique a deux objectifs :
1 – Elle analyse les effets des composants alimentaires sur le génome (ensemble de nos chromosomes et de nos gènes) d’une personne. L’absorption, le transport et l’élimination des nutriments impliquent certains de nos gènes, et c’est là toute la recherche de la nutrigénomique ;
2 – Elle étudie également les facteurs génétiques influençant la manière dont une personne réagit à une alimentation particulière ou à un régime. Dans ce cas, on parle de nutrigénétique : un champ plus restreint qui se limite aux facteurs génétiques individuels et leur influence sur les réactions d’un individu à l’alimentation.